79 % des travailleuses du sexe aimeraient participer à un projet de réinsertion, alliant formation et emploi. Mais, la volonté ne suffit pas, pour changer de vie, elles ont besoin de soutien et d’aide pour combler leurs besoins de base et régler leurs problèmes psychosociaux.
Ce pourcentage élevé montre la volonté des travailleurs du sexe pour transformer leur vie; cependant, besoin d’aide pour couvrir les besoins de base et de résoudre de nombreux problèmes psychosociaux.
Le rapport « Profil socioprofessionnel et portrait des besoins en employabilité de travailleuses du sexe (TDS) à Québec », une enquête sur le terrain a été réalisé en partenariat par Emploi-Québec et le Projet L.U.N.E. (pour libres, unies, nuancées et ensemble, un groupe de défense des droits sociaux par et pour des travailleuses du sexe, actives ou non, qui agissent à titre de paires-aidantes).
Sans surprise, le rapport indique que les participants ont un grand besoin de soutien, avant de penser à rejoindre le marché du travail.
L’enquête montre également des conclusions réelles, particulièrement au niveau du potentiel des travailleuses du sexe. «Elles possèdent énormément de capacités et de potentiel. Il est possible de croire à leur inclusion.
Cela dit, ce processus peut en être un à long terme et il faut s’adapter aux rythmes des travailleuses du sexe, dans le respect de leurs volontés, de leurs forces et de leurs limites, car les réalités de chacune sont multiples et complexes», peut-on lire dans le rapport.
Il es essentiel de valoriser les travailleuses du sexe. Peu importe où elles en sont dans leur parcours de vie. Elles doivent trouver ou retrouver confiance en elles afin de refaire confiance aux autres et à la vie. Cette enquête sur le terrain a permis observer qu’elles possèdent énormément de capacités et de potentiel, fait qui aide à leur inclusion. Ce processus peut être long car il faut s’adapter au rythme de chacune, étant donnée leur différents réalités.
Les auteurs du rapport montent finalement deux constats: Il es important de garantir un soutien allant de l’intervention de crise et l’écoute à la formation, l’éducation et l’emploi, en passant par la couverture des besoins de base. Et pour y arriver, de l’audace, de l’originalité et de l’innovation devront être mises à profit afin de dépasser les solutions habituelles qui ne font pas toujours leurs preuves avec les travailleuses du sexe. Toujours selon les auteurs, il faudra faire confiance aux premières concernées pour indiquer les actions à entreprendre.
Le rapport indique qu’il est pionniers de fiducie inévitables de ce projet indiquent lorsque les actions à suivre. Est un des services sur mesure de la demande impératives offerts par les organismes pour les travailleurs du sexe et, surtout, d’adapter certaines façons de penser et de faire. Les préjugés et les idées préconçues doivent céder la place à la réception, le non-poursuite, et la reconnaissance de la dignité du peuple dans son ensemble; en bref, de tout simplement avoir plus d’humanité.
En conclusion, les auteurs affirment que toutes ont la possibilité de travailler dans une perspective égalitaire, dans un climat de respect et de non-jugement (valeurs qui le projet L.U.N.E. promeut depuis plusieurs années). Cette rapport et le soutien d’Emploi-Québec constituent des impressionnants modèles à suivre.