Monday March 27, 2023
  • Venezuela
  • Mexico
  • Colombia
  • Chile
  • Brazil
  • Argentina
  • Podcast
Versión Español
PanAm Post
  • Home
  • Regions
    • South America
    • North America
    • Central America
    • Caribbean
  • Politics
  • Economics
  • Opinion
  • Podcast
  • Authors
  • Contact
No Result
View All Result
  • Home
  • Regions
    • South America
    • North America
    • Central America
    • Caribbean
  • Politics
  • Economics
  • Opinion
  • Podcast
  • Authors
  • Contact
No Result
View All Result
PanAm Post
No Result
View All Result

Home » Produit brute : J.M. Keynes contre J-B Say

Produit brute : J.M. Keynes contre J-B Say

Contributor by Contributor
August 24, 2014
in Economics, Français, Politics
FacebookTwitterTelegramWhatsapp

Par Steve Hanke

À la fin d’avril dernier, le Bureau d’analyse économique (BEA) et le Département de commerce ont annoncé qu’ils commenceraient à calculer de nouvelles statistiques sur les comptes nationaux aux États-Unis. Après le produit intérieur brut (PIB), le BEA calculera aussi le produit brut (gross output ou GO). Cette annonce s’est faite sans tambour ni trompette et a été largement ignorée. C’est dommage, mais un tel oubli est commun dans la presse financière du pays. Surtout quand on comprend que le GO représente une avancée significative.

RelatedArticles

The new socialist supremacisms: a maoist cultural revolution undermines the US

The new socialist supremacisms: a maoist cultural revolution undermines the US

August 21, 2021
GETTR: the powerful weapon of Trump and international right wing

GETTR: the powerful weapon of Trump and international right wing

July 13, 2021

Une brève analyse de l’histoire de la pensée économique nous montre qu’il est très important. L’École classique s’étend de La richesse des nations d’Adam Smith (1776) jusqu’à environ la moitié du 19e siècle et se concentrait sur le côté de l’offre de l’économie. La production y était vue comme le tremplin de la prospérité. L’économiste français Jean-Baptiste Say (1767-1832) fut l’un des membres les plus estimés de l’École classique. À ce jour, il est mieux connu pour la loi de Say des marchés. Dans le langage populaire – gracieuseté de John Maynard Keynes –, la loi dit simplement que « l’offre crée sa propre demande ». Mais selon Steve Kates, un des plus grands experts mondiaux sur Say, l’interprétation par Keynes de la loi de Say change complètement le sens de cette dernière et coupe le cœur du message au montage.

Le message de Say était clair : une baisse importante de la demande ne pouvait pas causer de récession. Ce message fut accepté par à peu près tous les économistes influents avant la publication de la Théorie générale de Keynes en 1936. Avant ce livre, même si les économistes voyaient souvent l’apparition de cycles économiques, une baisse importante de la demande ne faisait pas partie des raisons d’un creux économique.

Keynes a chambardé les mentalités. Il a transformé Say en homme de paille, affirme Kates, afin que les idées de Say puissent disparaître du discours économique et de la mentalité populaire. Keynes a agi de la sorte parce que toute sa théorie repose sur l’analyse d’une baisse importante de la demande et sur sa prescription pour revigorer la demande agrégée, soit un plan de relance (lire : une baisse d’impôts et/ou une hausse des dépenses publiques).

Le succès de Keynes ne se dément pas. Avec la publication de sa Théorie générale, l’économie de l’offre a presque entièrement disparu. Elle a été remplacée par la demande agrégée, qui fut fidèlement calculée dans les comptes économiques nationaux. Par conséquence, la demande agrégée domine les politiques et le discours économique depuis ce temps.

Entre autres choses, Keynes a propulsé l’économie dans la sphère de la macroéconomie. C’est là que les agrégats économiques sont traités comme des variables homogènes pour fin d’analyse. Toutefois, un danger rôde autour de ces agrégats à l’air innocent. En effet, les analyses de Keynes nous ont limités à des agrégats du côté de la demande. Nous nous sommes ainsi retrouvé avec la taille de la consommation et des dépenses publiques agrégées, ignorant complètement la structure même de l’économie – le côté de l’offre.

Certes, il y avait quelques garde-fous contre cette négligence de l’offre. On peut citer les économistes de l’École autrichienne d’économie, tel que le Prix Nobel Friedrich Hayek. Il y avait également des inconditionnels de l’analyse intrant-extrant comme le Prix Nobel Wassily Leontief. Lui et ses partisans évitaient les grands agrégats économiques et se focalisaient plutôt sur la structure de l’économie. Il y avait également certaines branches de l’économie – dont l’économie agricole – qui regardaient la production et le côté de l’offre de l’économie. Aucun de ces champs n’a prétendu faire partie de la macroéconomie.

Ensuite vint la révolution de l’économie de l’offre dans les années 80, grâce à des personnes comme le Prix Nobel Robert Mundell. Cette révolution doit une fière chandelle au Wall Street Journal, où JB Say y ressuscita tel un phénix. L’éditeur du Journal (maintenant décédé) Robert Bartley se rappelle de la centralité de Say dans son livre The Seven Fat Years: And How to Do It Again (1992). « Je me rappelle que Art Laffer m’incitait à connaître la loi de Say. ‘C’est ce en quoi je crois, confiait-il. C’est ce en quoi tu crois’ ».

Il est intéressant de mentionner que le massacre de Say par Keynes a été largement ignoré par plusieurs économistes qui tentaient d’anticiper le cours de l’économie. Pour eux, le côté de l’offre a toujours été minutieusement observé. Par exemple, les principaux indicateurs économiques du Conference Board pour l’économie des États-Unis concernent surtout le côté de l’offre. La fonction d’analyse de la chaine d’approvisionnement (SPLC) de Bloomberg est un autre outil montrant ce à quoi les économistes pensent quand ils effectuent leurs analyses économiques et financières.

Mais quand on parle du débat public et des politiques publiques, rien ne vaut les données officielles. Jusqu’à maintenant, les données sur le PIB du côté de la demande produites par le gouvernement ont dominé le discours. Avec le GO, le PIB perd son monopole car le gouvernement des États-Unis va désormais offrir des données du côté de l’offre. Le GO complémentera les données traditionnelles du PIB plutôt que de les supplanter. Cela dit, elle améliorera notre compréhension des cycles économiques et aussi la qualité du discours sur les politiques économiques.

Alors, de quoi est composée la mesure conventionnelle du PIB et la nouvelle mesure du GO? Qu’en est-il de la dépense domestique brute (GDE), une proche cousine plus détaillée du GO? Voyez ici et ici une réponse (dans l’ordre des questions posées) à ces deux questions. Pour les personnes plus visuelles, voyez leurs composantes ici et ici (toujours dans l’ordre des questions posées) dans des diagrammes à barres.

C’est maintenant officiel : les données sur l’offre (GO) et la demande (PIB) sont maintenant compilée par le gouvernement des États-Unis. Comme s’est produite cette contre-révolution? Plusieurs y ont participé, mais un se distingue : Mark Skousen de l’Université Chapman. Son livre, The Structure of Production, publié pour la première fois en 1990, sortait l’artillerie lourde pour défendre son plaidoyer. En effet, c’est Skousen qui est en partie responsable de cette volonté du gouvernement d’offrir un portrait plus clair et détaillé de l’économie avec le GO. C’est d’ailleurs lui le seul à calculer la GDE.

Ces changements sont gigantesque, conceptuellement et numériquement. En effet, le GO était 76,4 % plus grand que le PIB et la GDE, 120,4 %. Pourquoi? Parce que le PIB ne calcule que la valeur des biens et services finaux dans l’économie. Le PIB ignore complètement les étapes intermédiaires requises pour produire le PIB. Le GO corrige la plupart de ces omissions, et la GDE pousse les choses encore plus loin en étant plus exhaustive que le GO.

Bien que le Keynes le futé ait pu temporairement enterrer Say, ce dernier est de retour. Ainsi, l’importance relative de la consommation et des dépenses publiques s’évanouit (voir le graphique ici), tout comme celle des politiques fiscales.

Contrairement à ce que les livres d’économie standards nous ont enseigné et ce que les commentateurs nous répètent ad nauseam, la consommation n’est pas l’éléphant dans la salle. Cet éléphant, c’est plutôt les dépenses des entreprises.

Steve Hanke est professeur d’économie appliquée à l’Université John Hopkins à Baltimore, Maryland. Il est aussi attaché supérieur de recherche et directeur du Troubled Currencies Project à l’Institut Cato à Washington.

Texte traduit par Pierre-Guy Veer. Voyez le texte original ici

Contributor

Contributor

Related Posts

The new socialist supremacisms: a maoist cultural revolution undermines the US
Columnists

The new socialist supremacisms: a maoist cultural revolution undermines the US

August 21, 2021
GETTR: the powerful weapon of Trump and international right wing
United States

GETTR: the powerful weapon of Trump and international right wing

July 13, 2021
Three Signs That Elon Musk Has the World at His Fingertips
News

15 Republicans Who Voted Against Trump Are Already Facing the Consequences

February 1, 2021
Three Key Moments to Remind Us That the UN Is a Nest of Oppressive Regimes
Asia

Chinese Regime Silences Relatives of COVID-19 Fatalities During WHO Visit

January 29, 2021
Three Key Moments to Remind Us That the UN Is a Nest of Oppressive Regimes
Analysis

Three Key Moments to Remind Us That the UN Is a Nest of Oppressive Regimes

January 29, 2021
Dollarization Advances in Venezuela with Debit Cards for Foreign Currency Accounts
Argentina

Argentina Drags Chile in its Bipolar Madness Over Venezuela

January 28, 2021
Next Post

Venezuelans Are Fleeing, but to Where?

Subscribe free and never miss another breaking story

  • Venezuela
  • Mexico
  • Colombia
  • Chile
  • Brazil
  • Argentina
  • Podcast

© 2020 PanAm Post - Design & Develop by NEW DREAM GLOBAL CORP. - Privacy policy

No Result
View All Result
  • Home
  • Regions
    • South America
    • North America
    • Central America
    • Caribbean
  • Politics
  • Economics
  • Opinion
  • Podcast
  • Authors
  • Contact

© 2020 PanAm Post - Design & Develop by NEW DREAM GLOBAL CORP. - Privacy policy

We use cookies to ensure that we give you the best experience on our website. If you continue to use this site we will assume that you are happy with it. Privacy and Cookie Policy.